Andécaves. Statère dit "à l'aigrette", série 305, classe II au décor en demi-fleur ND (fin IIe - première moitié du Ier siècle avant J.-C.).

GAULE
Andécaves. Statère dit "à l'aigrette", série 305, classe II au décor en demi-fleur ND (fin IIe - première moitié du Ier siècle avant J.-C.).
Av. Tête à droite, la chevelure en deux rangs de mèches, les unes retombantes et les autres tirées en arrière ; un cordon perlé avec une petite tête coupée à chaque extrémité et une sorte de chignon en forme de demi-fleur au centre.
Rv. Cheval androcéphale casqué à droite, conduit par un aurige au-dessus d'une roue vestige du char ; petit personnage ailé recroquevillé entre les jambes du cheval.
LT.6527 - DT.2176 (cet ex.) ; Électrum - 7,05 g - 19,5 mm - 11 h
Exemplaire MP n° 58 dans le livre à paraître, par Samuel Gouet et Marc Petit - acquis auprès d'A. Weil en 2007 (Trésor de Chemillé-en-Anjou) - Vente A. Weil octobre 1996, n° 16 - illustré dans le Nouvel Atlas (DT. 2176).
Magnifique statère avec un bel avers et un revers idéalement centré. Frappe vigoureuse sur un électrum fortement allié présentant une patine sombre. TTB à Superbe / Superbe.
L'article de référence pour ces monnaies semble être celui de Christian Frébutte "Le monnayage d'or celtique aux aigrettes attribué erronément aux Andes", RBN 1991, p. 47-63. Selon lui "dans l'état actuel des recherches, le monnayage aux aigrettes serait plus vraisemblablement imputable aux habitants gaulois des Mauges et du Choletais (les Ambîlatri?) qu'aux Andes". Les auteurs du Nouvel Atlas font remarquer que ce monnayage est périphérique aux monnayages armoricains (avec le personnage ailé recroquevillé) tout en notant un indice pondéral identique à celui de la classe I de la série en or "à l'hippophore" (attribuée aux Namnètes). Cet exemplaire est d'une telle qualité et d'un centrage idéal, qu'il a été utilisé comme monnaie type dans le Nouvel Atlas (DT. 2176) à partir de la photo du catalogue Weil de 1996. Malheureusement, la colorisation est un peu trop portée sur le doré. Notons que la monnaie DT. 2177 provient aussi du trésor de Chemillé-en-Anjou (Maine-et-Loire)